Tout a commencé avec ma volonté, en tant que fondatrice, de réduire la pollution des emballages plastiques dans les océans et les vallées. Depuis 2019, j’ai mené des recherches pour identifier quelles fibres végétales locales pourraient être exploitées. Il m’est apparu évident de valoriser les co-produits agricoles non utilisés. Je me suis donc concentrée sur la fibre de bananier, issue des troncs coupés après chaque récolte, la fibre de canne à sucre récupérée après l’extraction du jus, la fibre d’ananas après l’utilisation pour les jus, et la fibre de coco rejetée après extraction de la chair. En 2021, j’ai développé un prototype viable et en 2022, mon compagnon Ioteve, passionné par le projet, est devenu mon partenaire. Ensemble, nous avons créé la marque Biobase Tahiti, qui est désormais une affaire familiale.